De tout le folklore français, il est une histoire qui a su perdurer dans le temps et au-delà des frontières du royaume de France.
Pour Halloween, Exafrance vous propose de replonger dans une des premières saga suivie et retranscrite par la presse : l’affaire de la Bête du Gévaudan.
Dans les entrailles de la forêt
C’est dans l’actuelle Lozère, aux confins de l’Auvergne, que prend place la célèbre affaire. L’ancienne province du Gévaudan était un endroit isolé, à forte activité paysanne comme de nombreux endroits du royaume de France à l’époque. Entre clairière, vastes prés et forêts, où même la lumière devait lutter pour persister tant les arbres formaient un véritable labyrinthe impénétrable. C’est dans ce cadre que vivaient les habitants de la région, rythmés par la vie des champs et des troupeaux, souvent gardés par les femmes et les enfants.
Dans les entrailles de la forêt
C’est dans l’actuelle Lozère, aux confins de l’Auvergne, que prend place la célèbre affaire. L’ancienne province du Gévaudan était un endroit isolé, à forte activité paysanne comme de nombreux endroits du royaume de France à l’époque. Entre clairière, vastes prés et forêts, où même la lumière devait lutter pour persister tant les arbres formaient un véritable labyrinthe impénétrable. C’est dans ce cadre que vivaient les habitants de la région, rythmés par la vie des champs et des troupeaux, souvent gardés par les femmes et les enfants.
Trois années à tuer
C’est en l’an 1764 que la bête fait sa première victime, début d’un règne de terreur long de trois ans qui plongea la région et ses habitants dans l’effroi et qui laissa entre 80 et 120 victimes et une trentaine de blessés.
Ce qui fit la célébrité de la bête, sans compter le nombre d’attaques et les ravages qu’elles produisirent, c’est bien l’agilité avec laquelle elle esquivait les pièges les plus savants ou les mieux dissimulés. Elle échappait aux battues organisées régulièrement et même aux troupes du roi, envoyées expressément par ce dernier afin de calmer la rumeur autour d’une bête dévorante qui commençait à dépasser les frontières du pays et attirer les moqueries des autres monarques européens.
De plus, la bête donnait l’impression de disposer du don d’ubiquité par sa vitesse de déplacement. Elle était capable d’attaquer dans la matinée à un endroit précis et reculé de la région, puis de récidiver à des dizaines de lieues de là dans l’après-midi.
Trois années à tuer
C’est en l’an 1764 que la bête fait sa première victime, début d’un règne de terreur long de trois ans qui plongea la région et ses habitants dans l’effroi et qui laissa entre 80 et 120 victimes et une trentaine de blessés.
Ce qui fit la célébrité de la bête, sans compter le nombre d’attaques et les ravages qu’elles produisirent, c’est bien l’agilité avec laquelle elle esquivait les pièges les plus savants ou les mieux dissimulés.
Elle échappait aux battues organisées régulièrement et même aux troupes du roi, envoyées expressément par ce dernier afin de calmer la rumeur autour d’une bête dévorante qui commençait à dépasser les frontières du pays et attirer les moqueries des autres monarques européens. De plus, la bête donnait l’impression de disposer du don d’ubiquité par sa vitesse de déplacement. Elle était capable d’attaquer dans la matinée à un endroit précis et reculé de la région, puis de récidiver à des dizaines de lieues de là dans l’après-midi.
Elle échappait aux battues organisées régulièrement et même aux troupes du roi, envoyées expressément par ce dernier afin de calmer la rumeur autour d’une bête dévorante qui commençait à dépasser les frontières du pays et attirer les moqueries des autres monarques européens. De plus, la bête donnait l’impression de disposer du don d’ubiquité par sa vitesse de déplacement. Elle était capable d’attaquer dans la matinée à un endroit précis et reculé de la région, puis de récidiver à des dizaines de lieues de là dans l’après-midi.
Aux confins du bois de la Ténazeyre
Avec de telles capacités, il ne fallut pas longtemps aux hommes de l’époque pour qualifier la bête de fléau du divin ou punition divine. En effet, la Malebête semblait être un châtiment venu s’abattre sur les habitants de la région, majoritairement croyants à l’époque. La bête fut finalement abattue au cours d’une battue d’une balle en plomb bénie, comme le veut la tradition, par Jean Chastel, un habitant de la région. On voulut la présenter au roi, mais la dépouille de l’animal ayant souffert du long trajet n’était pas reconnaissable et fut enterrée sur le domaine royal. Encore aujourd’hui de nombreuses dissensions planent autour de la réelle identité de la bête féroce qui ravagea le Gévaudan… Hyène, hybride, grand loup ou animal inconnu, le mystère reste à ce jour insoluble.
Cette histoire connue de tous dans la région eut de nombreuses répercussions, notamment dans la perception du loup par le grand public. En effet, la culture populaire désigne de manière générale le loup comme un animal dangereux et un prédateur de l’homme. Cette histoire devenue célèbre et pointant du doigt un loup inconnu vint appuyer ce discours à une époque où les loups gris étaient nombreux en France, et où ils disposaient de nourriture abondante, notamment grâce aux champs de batailles des nombreuses guerres et révoltes qui ravageaient le pays. Il était donc facile de pointer du doigt l’animal comme cause de tous les maux.
Conséquences et réhabilitation du loup
La bête est devenue non seulement une partie importante du folklore de la région mais aussi un emblème et une part de son identité. Ainsi l’on peut retrouver divers ornements, drapeaux d’équipe sportive, de lieux représentant une ou plusieurs bêtes du Gévaudan. Si vous êtes de passage dans la région vous pourrez retrouver, au détour d’un sentier ou d’un chemin perdu, une statue représentant la bête et ses chasseurs en plein combat.
Au-delà de cette approche négative du loup, la bête du Gévaudan est présente dans le musée du Parc des loups du Gévaudan. A l’inverse de la bête, le parc propose une vision plus nuancée et réaliste de l’animal en proposant des visites dans une zone de plus de 7 hectares servant de foyer à de multiples espèces de loups. Loin de propager cette image de créature cauchemardesque, le parc tend à proposer une approche factuelle et ludique du loup par un parcours éducatif et de l’observation directe.
L’objectif de la réserve est de changer la vision négative de l’animal instaurée par la culture populaire et de sensibiliser le public sur la place qu’occupe le loup dans l’environnement et sur sa réintroduction dans la nature. Les loups habitant le parc ont été recueillis par l’association Brigitte Bardot et proviennent pour la plupart de zones dangereuses ou ces espèces sont encore régulièrement chassées. Le parc dispose d’une réserve de 12 hectares spécialement dédiée à la recherche scientifique dans le but de faire avancer les connaissances sur ces animaux méconnus.
Si vous êtes amoureux de ce magnifique animal qu’est le loup ou simplement curieux, vous pouvez venir découvrir la visite pédagogique du parc pour en apprendre plus ou découvrir les nombreux pensionnaires du parc au travers d’infrastructures adaptées aux animaux et respectueuses de leur confort comme des passerelles en hauteur et autres tunnels permettant une observation la moins intrusive possible.
Enfin, pour les plus aventuriers d’entre vous, il est possible de réserver une nuit dans une « tanière », sorte de chambre avec une baie vitrée donnant directement… dans l’enclos des loups ! De quoi vivre un réveil hors du commun !
S’il vous prend l’envie de vous balader sur les sentiers perdus du Gévaudan, n’oubliez pas qu’entre le feuillage clairsemé des arbustes et les branches tortueuses des arbres, se terre les secrets d’une des légendes les plus connues du pays. Votre regard croisera peut-être, au détour d’un chemin de terre, celui de la Malebête, entre imagination et réalité.
Conséquences et réhabilitation du loup
La bête est devenue non seulement une partie importante du folklore de la région mais aussi un emblème et une part de son identité. Ainsi l’on peut retrouver divers ornements, drapeaux d’équipe sportive, de lieux représentant une ou plusieurs bêtes du Gévaudan. Si vous êtes de passage dans la région vous pourrez retrouver, au détour d’un sentier ou d’un chemin perdu, une statue représentant la bête et ses chasseurs en plein combat.
Au-delà de cette approche négative du loup, la bête du Gévaudan est présente dans le musée du Parc des loups du Gévaudan. A l’inverse de la bête, le parc propose une vision plus nuancée et réaliste de l’animal en proposant des visites dans une zone de plus de 7 hectares servant de foyer à de multiples espèces de loups. Loin de propager cette image de créature cauchemardesque, le parc tend à proposer une approche factuelle et ludique du loup par un parcours éducatif et de l’observation directe.
L’objectif de la réserve est de changer la vision négative de l’animal instaurée par la culture populaire et de sensibiliser le public sur la place qu’occupe le loup dans l’environnement et sur sa réintroduction dans la nature. Les loups habitant le parc ont été recueillis par l’association Brigitte Bardot et proviennent pour la plupart de zones dangereuses ou ces espèces sont encore régulièrement chassées. Le parc dispose d’une réserve de 12 hectares spécialement dédiée à la recherche scientifique dans le but de faire avancer les connaissances sur ces animaux méconnus.
Si vous êtes amoureux de ce magnifique animal qu’est le loup ou simplement curieux, vous pouvez venir découvrir la visite pédagogique du parc pour en apprendre plus ou découvrir les nombreux pensionnaires du parc au travers d’infrastructures adaptées aux animaux et respectueuses de leur confort comme des passerelles en hauteur et autres tunnels permettant une observation la moins intrusive possible.
Enfin, pour les plus aventuriers d’entre vous, il est possible de réserver une nuit dans une « tanière », sorte de chambre avec une baie vitrée donnant directement… dans l’enclos des loups ! De quoi vivre un réveil hors du commun !
S’il vous prend l’envie de vous balader sur les sentiers perdus du Gévaudan, n’oubliez pas qu’entre le feuillage clairsemé des arbustes et les branches tortueuses des arbres, se terre les secrets d’une des légendes les plus connues du pays. Votre regard croisera peut-être, au détour d’un chemin de terre, celui de la Malebête, entre imagination et réalité.
Pour aller plus loin
- Découvrer le site web des loup du Gévaudan
Très belle articles le loup est un animal magnifique parfois incompris par notre société !
https://lameutesauvage.fr/