Le réchauffement climatique a été la cause de nombreux feux de forêts dévastateurs partout en Europe. Ainsi Grèce, Espagne Portal et France ont vu ainsi des milliers d’hectares de végétation partir en fumée. Afin de combattre ces incendies, il faut des bombardiers d’eau. Le remplacement des Canadairs devenus veillissants est plus que jamais d’actualité. La société française Hynaéro mise sur le Frégate-F100 qui sera surement le futur bombardier 100% français.
Le remplacement des Canadairs bientôt prévu
Actuellement, la majeure partie des pays européens sont équipés des célèbres Canadair CL-215 t CL-415. De nombreux de nos voisins ainsi que la France songent au remplacement de leur flotte de Canadairs. Appelés Pélicans en France, ces aéronefs furent construits au Canada entre 1975 et 2015 par l’avionneur Bombardier. Actuellement au nombre de 12 dans notre pays, ces derniers sont considérés comme en sous-nombre par la Sécurité Civile. De plus, ces derniers sont vieux et tombent souvent en panne. Quand au ravitaillement en pièce détachés, ce dernier est difficile. De fait, la Sécurité civile tourne à 50% en termes de moyens sur ce type d’aéronefs.
En 2022, lors des incendies ravageurs de Gironde, la président de la République a exprimé sa volonté de « vouloir «acheter plus» d’avions de lutte contre les incendies. La France dispose de 8 Dash comportant 10000 litres d’eau ou de retardant, ce n’est pas suffisant. Il est donc urgent de renouveler et moderniser cette flotte qui a plus de 25 ans d’âge. Il en est de même pour les autres pays européens. De cette constatation s’est ouvert le marché du bombardier d’eau.
Le bombardier d’eau français Fregate-F100 d’Hynaéro en remplacement du Canadair
La société Hynaéro est une start-up bordelaise qui porte le programme Fregate-100. Ce dernier a pour ambition de proposer aux opérateurs privés et institutionnels un avion moderne en remplacement des vieux Canadairs. Ce dernier répond aux enjeux de la multiplication des grands feux à travers le monde. De plus, Le Fregate-F100 permet de recouvrer la souveraineté européenne et française sur la capacité de lutte aérienne dans le cadre des incendies. Ce projet entre dans le cadre de la réindustrialisation dans notre pays.
La volonté de ce constructeur tricolore est la « logique du plus ». En effet, alors que les canadairs volent à 300km/h, le futur bombardier d’eau évoluera lui à 463km/h soit 250 nœuds. Cela va permettre plus de rapidité d’action et de rotation d’écopage. De plus, l’autonomie est renforcée avec une possibilité de 2h30 de combat contre les flammes. Quant à la technologie, cette dernière est des plus performante sur le futur aéronef! Ainsi, cet avion de lutte recevra des commandes électriques de vol, un viseur tête haute ainsi qu’un un radar de navigation.
Le constructeur De Havilland a repris la firme canadienne et a repris la fabrication de bombardier d’eau. Mais le DHC-515 n’est qu’une copie du « pélican » juste un peu modernisé. Hynaéro entend entrer dans le jeu avec son projet Frégate 100. Quand au remplacement des Canadairs, « nous estimons le marché des avions bombardiers d’eau à environ 300 machines entre 2030 et 2035 », chiffre David Pincet, le chef de projet. Mais ce dernier va être confronté au Seagle du belge Roadfour et le WF-X Waterfall de l’italien 19-01. Croisons les doigts pour Hynaéro !
Laisser un commentaire
Vous devez être dentifié pour poster un commentaire.