Deux amis, adeptes de la seconde main depuis de nombreuses années, ont récemment lancé une nouvelle friperie appelée “La Pompe à Fripes” à Songeons. Ils ont organisé une vente éphémère le 24 février près de Beauvais

Le Made In France, une philosophie ?

On constate de plus en plus que les friperies sont en train de devenir une nouvelle manière de consommer, dépassant l’effet de mode pour devenir une philosophie de vie. À Songeons (près de Beauvais), deux amis, Mélany Janet et Elkam Novak, ont fondé leur propre friperie appelée “La Pompe à Fripes”. Bien qu’il s’agisse d’une friperie, ils se sont différenciés en ne proposant que des vêtements et accessoires (chaussures, écharpes, maroquinerie, etc.) Made in France.

La seconde-main Made In France

Mélany Janet et Elkam Novak, les fondateurs de la Pompe à fripes, partagent une vision commune de la vie axée sur les valeurs de la seconde main. Ils ont donc choisi de se concentrer sur les produits fabriqués en France, une décision qui est en adéquation avec leur mode de vie. Selon Mélany Janet, qui a travaillé pour une association spécialisée dans l’économie sociale et solidaire, elle a toujours été adepte de la seconde main pour les vêtements et la décoration. Elkam, quant à lui, est un artisan en rénovation de meubles.

Des valeurs communes chez les deux amis

Les valeurs partagées et les compétences complémentaires de Mélany Janet et Elkam Novak ont donné naissance à un beau projet. Leur engagement a été décuplé lorsqu’ils ont réalisé qu’il n’y avait pas de structure proposant des vêtements et des accessoires vintage ou plus récents, fabriqués en France. Actuellement, le duo est en train de constituer son stock en naviguant entre les plates-formes de vente, les vide-maisons et les associations locales telles que Emmaüs pour organiser des ventes éphémères. Ils ne cherchent pas à obtenir des tarifs préférentiels, mais souhaitent contribuer au fonctionnement de ces associations et réduire leur empreinte carbone. Leur première vente aura lieu le 24 février à Beauvais, et une autre pourrait suivre à Amiens.

Mélanie Janet et Elkam Novak ont un objectif unique : trouver des produits Made in France. Leur sélection varie de la marinière vendue à trois euros au blazer Yves-Saint-Laurent proposé à 120 euros. « Nous avons une variété de gammes de prix et de qualité, » poursuit Mélanie Janet. La friperie propose également des tailles inclusives pour ne pas être élitistes et souhaitent rendre le savoir-faire Made in France accessible à tous. Ils veulent notamment redécouvrir des matières oubliées comme le nylon.

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