« Surpasser l’agresseur : comprendre ses intentions plus rapidement, défaire ses capacités d’attaque avant qu’elles ne constituent une menace, le frapper de plus loin, en de multiples points à la fois, pour paralyser ses moyens. », c’est par ses phrases simples que le drone de combat Français AAROK est présenté. Destiné à la guerre de 3ème dimension, ce dernier fait ainsi entrer la France dans le combat de haute intensité de nouvelle génération. Exafrance vous présente donc l’AAROK, le premier drone français d’attaque!
Créé par Turgis et Gaillard
C’est en 2011 que Fanny Turgis et Patrick Gaillard créent le bureau d’étude éponyme. Ce dernier est spécialisé dans l’innovation technologique. Ce dernier oeuvre au profit des forces armées. Force de proposition et de compétences reconnus, l’entreprise passe ainsi de 2 personnes à un groupe de 9 sites en France. Désormais, ce sont plus de 30 compagnons, techniciens et ingénieurs qui œuvrent dans ce groupe.
Quand au projet AAROK, ce dernier s’est fait en tout intimité en partenariat avec la Direction Générale de l’Armement (DGA). L’aventure de ce drone de nouvelle génération a donc débuté en 2020 dans les hangars aéronautiques de cette entreprise à Blois. Quand au coût de ce drone, il est estimé entre 10 et 20 millions d’euros.
Conception de ce premier drone d’attaque et de surveillance tricolore
Le drone AAROK est de type « MALE » pour « Moyenne Altitude Longue Endurance ». En effet, il a une capacité de vol pouvant aller jusqu’à 30 heures. Et c’est grâce notamment à sa voilure de grande envergure (22 mètres). Ces dimensions en font d’ailleurs l’appareil sans pilote le plus grand jamais conçu en France ! De plus, son futur moteur turbopropulsé sera 100% français. Il disposera d’une hélice tractive à 5 pales qui lui permettra de le mener loin en terrain hostile. Cette future motorisation à laquelle travaille le groupe tricolore Safran permettra une exportation plus facile.
Performance de l’AAROK
Conçu pour être un drone robuste, ce dernier aura la faculté de décoller sur des terrains sommaires. Il pourra s’envoler sur une courte distance, de 400 à 600m et aura une capacité d’emport de 1.5 tonnes.
De plus, notre drone tricolore sera doté d’un capteur optoélectronique de grande dimension. Il disposera aussi d’un radar multimode et d’un équipement de renseignement électromagnétique. Cela lui permettra d’effectuer des missions de surveillance et de reconnaissance loin de son point de décollage. On appelle cela les missions ISR. Des missions de recherche et de sauvetage pourront aussi lui être confiées.
Enfin, doté de 6 points d’encrage, il pourra être armé de 4 bombes guidées de 250 kg, ou d’un missile antinavire ou bien encore de 2 missiles antichars. Doté donc d’une large capacité d’emport, AAROK délivrera donc un armement puissant à distance de sécurité lors des missions de frappe. Il réalisera ainsi des missions d’appui-feu en haute intensité, procèdera à des frappes d’interdiction sur des cibles à haute valeur et contribuera à des opérations de destruction des systèmes de défense anti-aérienne.
Présenté pour la première fois au salon du Bourget 2023 , l’AAROK a marqué les esprits des visiteurs dont Emmanuel Macron. Il est la parfaite illustration du savoir-faire de l’industrie aéronautique tricolore. Véritable plateforme au service de la supériorité opérationnelle française et de son autonomie stratégique, ce drone de combat de nouvelle génération fait entrer la France dans le club très fermé des pays concepteurs de drones de combat et ce projet sera à coup sur un succès commercial à l’exportation. Exafrance souhaite à l’AAROK, le premier drone de surveillance et d’attaque français d’avoir le même succès que le Rafale, l’autre fleuron aéronautique tricolore!
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