Renault crée enfin le 1er moteur électrique français

Alors que le monde de l’automobile est en pleine révolution et que l’écologie est devenue la priorité des constructeurs suite au vote du parlement européen le 8 juin 2022 proclamant la fin des ventes de véhicules à moteurs thermiques en 2035, Renault a fait le choix de l’électrique depuis longtemps.

Mais 2022 marque un véritable virage pour la marque car elle lance son premier moteur électrique 100% français !

Moteur électrique fabriqué en France

Avec son modèle Mégane E-tech, la marque au losange a décidé de frapper un grand coup en inaugurant la première ligne de production de moteurs de cette voiture, fer de lance de la marque. Afin de mieux marquer les esprits sur la compétitivité tricolore dans le monde de l’automobile de demain, Renault a décidé de baser la plus grande partie de sa production de son atelier électrique sur le territoire national. Ainsi, c’est à Cléon dans le département de la Seine-Maritime, que ce pôle du véhicule électrique de demain s’est installé, dans l’usine historique de la marque qui produit les blocs pour ses modèles phares que sont la Twingo, le Kangoo, le Master et surtout la fameuse Zoé, égérie de la Renault pour la mobilité électrique.

Un moteur électrique pas que pour la Mégane

Ainsi, le moteur EPT-160kW, un bloc de 160 kW comme son nom l’indique, va être créer, assemblé et installé dans cette usine et va progressivement équiper une grande partie des autres modèles. Moteur synchrone à rotor bobiné, ce nouveau bijou mécanique sera équipé d’aimants permanents, offrant un meilleur rendement et par conséquent une meilleure performance sur route en termes d’autonomie et de puissance. Mais cela a un coût et Renault n’a pas hésité à investir plus de 620 millions d’euros pour moderniser les 8 000m2 de l’usine qui comportera 4 lignes d’assemblage et 2 lignes de bobinage afin de produire 120 000 moteurs par an pour l’instant. L’objectif étant de doubler la production à terme.

L’avenir de Renault sera électrique

En 2024, l’usine fabriquera aussi un moteur moins puissant de 100 kW qui équipera un véhicule renaissant de ses cendres tel le phénix, la nouvelle R5. La marque française développera également une autre motorisation plus poussée de 200 kW en partenariat avec Valéo avec une vertu, celle de ne pas utiliser de terres rares. Et comme l’indique le motoriste de la marque Philippe Brunet, « l’électrique est devenu notre de cœur de métier ». Coté économie, les futurs moteurs seront équipés de la technologie « All-in-one », un système où les composants sont mieux intégrés. Ce qui permettra une réduction du coût de production de 30%.